Vaincre la laxophobie

Qu’est-ce que la laxophobie?

La laxophobie est un trouble anxieux méconnu mais relativement fréquent. Elle se caractérise par la peur d’avoir un besoin impérieux d’aller à la selle sans pouvoir accéder à des toilettes, le plus souvent à l’extérieur de chez soi.

Elle est très proche de la claustrophobie (peur d’être coincé dans un endroit fermé) et de l’agoraphobie (peur de ne pas pouvoir fuir rapidement d’un endroit). Comme ces troubles, elle s’inscrit dans le spectre des attaques de panique.

La laxophobie a un impact considérable sur le quotidien de celles et ceux qui en souffrent : elle limite les sorties, les déplacements, les projets. Elle peut entraîner de l’isolement, une perte de confiance en soi et beaucoup d’incompréhension.

Vous vous reconnaissez dans ces situations ?

– Vous repérez automatiquement les toilettes dès que vous arrivez quelque part.
– Vous évitez de manger avant de sortir.
– Vous circulez à vélo pour ne plus avoir à prendre les transports.
– Vous passez systématiquement aux toilettes avant de sortir.
– Vous refusez des invitations en trouvant des excuses.
– Partir en vacances ou en voyage vous angoisse plusieurs semaines (voire mois) à l’avance.
– Vous avez du mal à envisager une relation amoureuse, tant cette peur vous semble incompatible avec une vie à deux.
– Vous prenez parfois des médicaments par anticipation.

Et malgré tous vos efforts pour vous raisonner, l’angoisse revient encore et encore.

Cette peur vous épuise. Elle vous pousse à tout anticiper, à tout contrôler.

Mais vous n’êtes pas seul.e, et ce n’est pas une fatalité.

L'importance de consulter

Si vous vous reconnaissez dans ces situations et que vous en souffrez, il est important de consulter.

 

La laxophobie est un trouble anxieux assez complexe, mais elle se traite avec les bonnes approches.
On peut guérir et retrouver une vie normale.

 

Si vous avez décidé d’entamer cette démarche, je peux vous accompagner, que vous soyez au début de votre parcours ou que vous ayez déjà tenté différentes approches, avec des résultats partiels.

« Guérir c’est retrouver sa liberté de mouvements, et non pas s’adapter à ses peurs excessives ou s’habituer à leur tyrannie. C’est aussi avoir appris à leur faire face pour l’avenir. Car les très grandes peurs ont la mémoire longue et cherchent souvent à revenir. »

Christophe André

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